Qu’on arrête d’être hypocrites. L’Histoire de France, telle qu’elle nous est enseignée, nous parle souvent des rois et de leurs maîtresses, ou des nobles et de leurs courtisanes. Ce qui laissait implicitement entendre aux femmes voulant être libres que quelque part que se faire entretenir était forme d’émancipation ( ce qui permettait à celles-ci d’échapper aux sorts que leur réservait les sociétés traditionnelles), et c’est méconnaître la Princesse de Montpensier de Mme de Lafayette ( filmé par Bertrand Tavernier) qui appuie que l’émancipation c’est avant tout le fait d’être maître de son corps sans avoir de comptes à rendre à personne.
Les artisans de cette Closerisation des moeurs sont plusieurs. Le pionnier est incontestablement Nicolas Sarkozy avec le coup de ses vacances sur le Yoat de Bolloré et son grand coup marketting à Eurodisney. Sarkozy, on le sait, est un grand admirateur du principe américain du self made-man ( L’homme qui se fabrique tout seul), ceci au point d’avoir contrevenu à la bonne vieille règle qui dissociait Vie Publique-Vie Privée. Les journaux dits les plus sérieux ( Figaro, Le Monde, etc) ont suivis et depuis s’étonnent de traverser des crises financières. Depuis le début de l’année nous apprenons l’infidélité de notre actuel chef de l’état, et outre que la couverture du journal prouve que maintenant même celui-ci ne peut plus se rendre à un endroit sans avoir des journalistes sur le dos (même dans ses moments les plus intîmes!), le plus inquiétant est de se demander qui est à l’origine de la fuite. Pourquoi et dans quel but!
Hypocrites, dans la mesure où on aime bien regarder dans l’assiette du voisin.
Sur le net on voit les trou du cul d’intégristes bigots et les réacs s’en donner à coeur joie en étalant leurs puritanismes de pacotille. Peut-être ont-ils oublié, ces crétins, que jusqu’à ce jour a aucune loi qui punissent l’adultère de la peine capitale et qu’honnêtement si il fallait en arriver là le taux d’individus incarcérés serait tel qu’il faudrait construire dix à vingt fois plus de prisons. Le problème que pose aussi ces écervelés qui crient à la décadence c’est qu’ils sont eux-mêmes des agents facteurs, et que leur pseudo-puritanismes dissimulent en fait du voyeurisme. D’autre part, ils tombent dans le piège dans la mesure où ils s’attardent sur ça alors qu’il y a des problèmes plus importants qu’un gus qui va faire porter des cornes à sa tendre ( et la fonction de Première Dame de France n’inclut pas forcément un lien marital au regard du protocole faut-il préciser!).
Côté fange figures pseudos-résistantes on peut voir des vidéos qui attaquent sciemment la vie privée d’untel ou d’unetelle, voire une où un gugus qui se dit porte-parole des valeurs en danger de mort se gausse d’avoir eu une liaison avec une dame des plateaux télévisés. Il y aussi le cas de ce paparazzo qui traque Dieudonné et qui salit sa femme d’une manière telle que deux à trois cent ans en arrière cela lui aurait valu un duel. Alors sauf cas de pédophilie, de viol, d’inceste, ou de zoophilie ( si jamais les faits sont appuyés par des preuves) on aurait facilement envie de dire que l’atteinte à la vie privée est selon, l’article 226-1 du Code Pénal, » puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait, au moyen d’un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui : 1° En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ; 2° En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé. Lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su des intéressés sans qu’ils s’y soient opposés, alors qu’ils étaient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est présumé. « .
Pareil, comme on peut lire sur certains sites où une femme qui porte une mini-jupe est une P*** qui cherche à se faire violer. N’y échappe pas non plus les collectifs qui luttant contre la pédocriminalité, pour certains proches des think-tanks intégroïdes, finissent par confondre involontairement ou volontairement ce qui tient de la déviance pure et ce qui est répréhensible par la Loi ( Pédophilie, Zoophilie) avec ce qui est légal et qui ne constitue pas une infraction si consentement il y a ( pornographie en général, homosexualité, bisexualité), le tout ( ah la belle affaire) en étiquetant ça de satanisme général ou d’entreprise satanique, faisant au total comme tous les nigauds qui emploient des mots à toutes les sauces ( raciste, antisémite, islamophobe, homophobe) et à cause desquels ces mots-ci finissent par ne plus rien dire- Ah et pour information le principe de sexualité définit par Freud ne signifie pas les relations sexuelles en soi, mais l’affirmation de l’individu.
Comprenons que démolir l’intimité des gens est un business lucratif et que les premiers à blâmer sont tous ces cons pigeons idiots qui vont contribuer à ce bizz répugnant. Tout ce petit monde joue un sale jeu;
Mais quid de la populace? Rares sont les fois où on n’entend pas, dans les petits commerces notamment, des individus qui assurent avoir vu X et Y se donner la main et puis déballer tout ce qu’il y a de plus dégradant, résumer à l’entente de tous les problèmes que par-exemple traversent leurs couples respectifs.
Putain, mais mêlez-vous de votre cul!
Je me souviens de plusieurs cours dans une école de Travailleurs Sociaux, où, manipulateurs, certains intervenants nous faisaient entendre que finalement la frontière était plutôt assez floue entre Vie Privée et Vie Publique. Un pseudo-tradi me disait qu’il voudrait faire attention avec qui sa fille se mariait, parce que imprégné des cultures africaines où selon-lui l’individu n’existait pas. Oui, le souci des familles traditionalistes c’est que hein le fils ou la fille se marie avec quelqu’un qui corresponde bien à l’idéal. Sauf que nous sommes dans un pays où les mariages convenus et arrangés sont strictement interdits, que deuxio si on accepte un regard extérieur la vie privée vole en éclat et souvent c’est un prétexte pour configurer les individus en question, et qu’ensuite n’importe quel citoyen ou citoyenne – majeur(e) évidemment- a le droit d’envoyer un parent se faire voir si il est question de son intimité.
La liberté de chacun s’arrête-là où commence celle des autres