Le conflit Israélo-Palestinien en plusieurs reportages. Plusieurs angles de vues différents qui se complètent et méritent le détours, qu’on soit ou non d’accord.
Le premier est un documentaire de France 2, diffusé le 3 Octobre 2011, qui avait fortement déplu au Conseil Représentative des Institutions juives de France ( CRIF), lequel y aurait vu de la « propagande anti-israélienne » et ira jusqu’à écrire une lettre au président de France 2 Rémy Pfillin, par l’entremise du président de l’époque Richard Prasquier, soulignant que « La recherche de l’objectivité doit être une obligation absolue. C’est exactement ce que l’équipe qui a produit cette émission n’a pas fait. Elle a présenté, d’un conflit complexe, une image caricaturale et unilatérale […] : le florilège de la propagande politique la plus grossière y est passé ». JSS News ira jusqu’à faire une comparaison odieuse entre France 2 et la chaîne Al Manar soupçonnée d’être un relai médiatique du Hezzbollah, et invitera les mécontents d’écrire leurs indignations à France 2 ( qui parle d’insultes, de menaces de mort, à l’instar de la sénatrice Mme Sylvie Goy-Chavent– et visiblement le lectorat de JSS et moi ne devons pas avoir la même définition du mot » indignation« !). Ce à quoi plusieurs organisations de journalistes, dont la FEJ ( Fédération Européenne de Journalistes), ou encore le site d’ACtion CRItique des Médias ( ACRIMED), lanceront plusieurs appels condamnant les menaces dont ont pu faire l’objet les auteurs du reportage.
Par la suite le CRIF, phénotype du client mécontent, essaiera de « discuter de la façon de rétablir la pluralité des opinions à France 2 » avec la direction de la chaîne, ce qui aux yeux de certains journalistes ressemblent ni plus ni moins à une forme de convocation. Quant au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel sollicité pour donner son avis sur le reportage » Un état Palestinien est-il encore possible? » il répondra que le reportage «respectueux des règles déontologiques inscrites dans le cahier des charges de France Télévision».
Le second est un reportage sur la jeunesse branchée de Tel-Aviv qui vit à cent km/h, qui vit dans l’ultra-modernité à l’ occidentale ( Hip-Hop, mode, surf, Techno, Reaggae) tout en restant consciente que la mort peut les surprendre à tout moment.
Le troisième véhicule la théorie d’Eurabia selon laquelle l’Europe qui s’islamise verrait au travers d’Israël ( et donc des Juifs) le Mal Absolu. C’est un reportage biaisé qui dessert une certaine propagande à destination des Israéliens et des populations juives de la Diaspora vivant en Europe qu’on prie de faire leurs Alyas. Malheureusement, principe d’honnêteté oblige, on peut reconnaître que certains individus se déclarant pro-palestiniens pour prétexter leurs fixations maladives donnent le bâton pour se faire battre, ou qu’il existe vraiment une propagande islamiste qui désigne Israël comme le fer de lance d’un Occident dégénéré qu’il faut au mieux conquérir ou au pire réduire en cendres.
On ne présente plus l’Oligarchie et le sionisme de Béatrice Pignède. Ce film qui devait bénéficier d’une promotion inhérente à n’importe quel type de documentaire s’est vu quasiment pilonner par quelques personnalités bien-pensantes, et si il est vrai que la jaquette de Zéon renvoyait à certaines affiches des années 30, qu’on est tout à fait en droit de ne pas être d’accord avec les positions de son auteure, rien ne justifiait cette campagne de censure à son encontre qui a piétiné les règles démocratiques ( et je ferais la même chose si jamais le futur auteur de l’Oligarchie&L’islamisme se faisait cracher sur la gueule!). Ici, le sionisme nous est présenté comme un projet mondialiste hideux. Avec la participation exceptionnelle de Schlomo Sand, Gilad Atzmon, et Jacob Cohen.
Le collectif Anarchist Against The Wall, comme son nom l’indique, milite pour l’abattement du mur qui sépare Israéliens et Palestiniens. Ses membres fondateurs viennent du militantisme gay et se sont identifiés à leurs frères palestiniens en raison de leurs statut de parias aux yeux du sionisme viril, voire du nationalisme religieux pour certains qui disent provenir de familles d’extrême-droite arabophobes.
AATW préconise l’abandon de l’idéologie sioniste.
Là, c’est un photographe Israélien qui présente le travail d’AATW
Bon apparemment je suis tombé sur une mine d’info…à regarder quand j’aurai un peu plus de temps. En tout cas merci beaucoup à spiralezone!
Merci!