Combien de fois entend-on des concitoyens, issus de classes sociales diverses, murmurer ou clamer que ça va péter. Listons les causes.
– La Hausse des impôts et l’afflux de taxes: la politique fiscale du gouvernement actuel fait des dégâts. Traiter les riches ( et les honnêtes riches) comme des criminels, on le voit, force ces derniers à s’exiler à l’étranger, ce qui ne peut déjà que se répercuter sur l’économie. De plus, grand nombre de petits commerçants avouent ne plus toucher de salaires en même temps de faire des heures impossibles, ceci pendant que les grandes surfaces continuent d’imposer leurs loi du plus fort. Les étudiants, qui sont des proies faciles pour les proxénètes, avouent rencontrer de plus en plus de difficultés à remplir leurs cursus, car le fait d’avoir un boulot à côté et des problèmes d’ordre personnels ( ruptures sentimentales, problème de collocations, montants exorbitant des loyers). Pareil, avec le prix des mutuelles qui ont augmenté.
– Zéro politique de l’emploi = assistanat: essayez d’entreprendre et voyez tout ce qui peut vous tomber dessus en terme de formalités. Pire encore, les conditions de travail se sont détériorées et grand nombre de travailleurs se plaignent de pressurisations, de harcèlements moraux, de grilles salariales inadaptées, ajoutez ça à l’écart des salaires homme/femme, aux discriminations à l’embauche ( contre lesquelles les politiques et leurs associations inféodées n’ont rien fait, c’est-à-dire qu’au lieu de faire des effets d’annonces contre le parti machin il eut mieux valu de faire évoluer les mentalités). Augmentation du travail au noir. Non-reconnaissance de certaines professions libérales: on pense forcément au plus vieux métier du monde que des féministes attardées confondent volontairement avec le proxénétisme, mais on a aussi une pensée envers les médecines parallèles qui complètent leur alter-égo traditionnelle.
Bravo aussi aux organismes centrés sur la recherche d’emploi. Les moins de 25 ans et les séniors les en remercient.
Le trou de la sécurité sociale doit avoir, à l’heure actuelle, atteint le centre de la Terre.
– Zéro logement: les hivers deviennent de plus en plus froids et le pourcentage de SDF ( parfois atteints de troubles mentaux ou d’alcoolisme chronique) augmente. Inédite est la classe des Travailleurs Précaires.
– Saccages comportementaux: qu’on soit clair la bêtise n’a pas de couleur d’épiderme, de religion, ou d’attirance sexuelle revendiquée. Le souci est qu’on n’a pas pris le problème à bras le corps et qu’on a laissé faire des associations diverses, voire des collectifs politisés de toute sorte, instrumentaliser des actes inqualifiables pour avoir droit à des opérations de culpabilisations grossières suivis de
Or, qu’ont changé le CRAN, le CRIF, ou l’UOIF, dont les hauts sont composés de gens même pas élus par la majorité de leurs communautés respectives. Communautés qui n’avaient rien demandé par rapport à ça, et dont la plupart des individus demandent ce que demandent la plupart des citoyens de nationalité française: avoir un toit, un boulot, et une vie à soi. Dans une démocratie qui se respecte un citoyen est égal à une voie, or les politiques électoralistes ont trahis cet esprit en donnant des nonos à certains individus qui se comportent à même les aristocrates pré-révolutionnaires, c’est-à-dire qui pensent vraiment caractériser à eux-seuls l’esprit de la communauté tout entière et qui ont tendance à reprocher aux autres ce qui leur est imputable. Résultat final: en contrepartie nous avons des courants encore plus radicaux, souvent émanations de think-tanks ou de parti politiques étrangers qui cherchent à prendre le contrôle d’une communauté histoire de remplir plusieurs objectifs à la fois stratégiques et culturels, et pour lesquels toute forme de critique- même la plus douce- est une attaque. Autant dire que le citoyen d’origine Afro-Antillaise, Juive, ou de confession musulmane, qui essaie d’avoir un discours critique ou de s’assimiler à la société au travers de laquelle il se reconnaît, celui-là sera vu comme un traître.
Parallèlement, les citoyens de régions reculées se sentent délaissés, trahis. Ne comptons pas le taux de suicide dans la Manche ou en Picardie ce serait à en perdre son latin.
Dans la vie de tous les jours le citoyen critique pourra observer les nombreux écarts de conduite sur trottoir comme sur route, et avoir les oreilles qui sifflent- ou bien les yeux qui s’écarquillent- face à la syntaxe contemporaine qui ne sait plus distinguer les articles démonstratifs et personnels.
Un mot sur les formations d’extrême-gauche et d’extrême-droite: elles sont là pour justifier l’existence du système. Leurs actes, leurs slogans, sont là pour dégoûter les individus de toute envie de révolte, et si jamais le système devait prendre un coup dans l’aile comptez sur elles pour que le quotas d’exactions remplissant les bulletins macabres soient remplis.
– Homo consumerus: aujourd’hui si vous voulez passer un bon moment votre jouissance passera par la consommation. Le plaisir n’a pas de prix. Seuls les plus malins savent où passer un bon moment. Sinon, en pleine période de crise, les magasins sont remplis abondamment. Il est quasiment impossible de ne pas avoir cette envie qui vous démange de claquer un ou deux euros. C’est voulu, c’est l’idée selon laquelle l’économie se porterait mieux si on relançait la consommation.
– Euroland: D’autre part, à l’époque du Franc, les produits n’étaient pas aussi chers. L’ineptie vient encore de cette classe politique qui s’est agenouillée devant la BCE version européenne de la Federal Bank. BCE qui interdit aux états-membres de frapper leurs monnaies, et qui n’a de compte à rendre qu’à ses partenaires privés.
– Désagrégation de nos armées et de nos services de police: là aussi que cherche-t-on? La privatisation? L’européisation des services? Une anecdote veut que le code de la route ne soit connu que d’une minorité de policiers! Policiers qui au lieu d’être lancés contre la criminalité galopante sont enjoints d’aller traquer des automobilistes afin de leur coller des contredanses, tandis que notre actuelle ministre de la justice refuse que les peines de moins de cinq ans d’emprisonnement soient appliquées. Autant dire que si vous cambriolez autrui, que vous l’attachez à sa chaise après l’avoir bien roué de coup, assurez-vous de vous être bien garé au bon emplacement. Policiers, qui sont de plus en plus nombreux à se tirer une balle dans la tête ou à être tenté de passer du côté obscur car à force de voir des grosses sommes en liquide n’importe quel être humain peut finir par être tenté…quant le manque de suivi, ou les dérives institutionnelles, font état d’accusations graves de délits de sale gueule, de bavures, d’abus de langage ( tutoiement), voire de racismes, et qu’en plus les hiérarchies manquent de clarté.
Certains de nos soldats, qu’on envoie pour des missions destinées à satisfaire les intérêts des puissants, se sont plaints de ne plus toucher leurs primes, leurs salaires, et se font jeter comme des chiffons via des plans de restructurations qui n’ont ni queue ni tête.
Les pompiers constamment sur le feu qui doivent essuyer et le mépris des classes dirigeantes et les attaques inqualifiables dans certains quartiers.
– Sur l’enseignement: Il faut dégraisser le Mammouth…Aaargghh! Non.
– Santé: de plus en plus d’hôpitaux de proximité fermeront, ceci pour que les gens fassent appel à des professionnels libéraux.
– Agriculture: la France, terre d’élevage, qui se met à importer de l’alimentaire…on rêve?
Inversement, vous avez:
– Des élus qui cumulent les fonctions et les avantages au nez et à la barbe du citoyen moyen.
– Des frais de campagnes démentiels
– Des spéculateurs et des financiers qui peuvent faire ce qu’ils veulent. Des sociétés de fond d’investissements qui se comportent tels des vampires buvant le sang d’une victime jusqu’à ce qu’elle soit exsangue.
– Des journalistes qui ont déshonoré leurs fonctions en » vendant » de l’information. Certains d’entre-eux ne cachent même plus leurs affinités avec le monde politico-affairiste.
– Des scandales financiers en veux-tu en voila: comptes en paradis fiscal, détournement, prises illégales d’intérêt…
– Quelques affaires de moeurs « classées » ou » placardées » qui pourraient remonter à la surface.
Si tous les ingrédients ne sont pas encore réunis, on peut très bien dire qu’il suffirait d’une étincelle.
Une réflexion sur “Vers une révolution?”